Wom for Money est un petit court métrage menant en avant Cyril Anguelidis créer sa statue far le Wom a base de résine et de billet de banque, obtenue de manière obscure.

La première partie du film, met en scène Cyril Anguelidis alors qu’il s’engage dans un échange et reçois une mystérieuse malette. Dans cette séquence, nous avons cherché à créer une atmosphère tendue en utilisant diverses techniques, notamment la manipulation de l’ambiance sonore avec des sirène de police, la gestion de la lumière ou maria sort literralkement de l’ombre, la mise en place des décors et le cadrage. L’ouverture de la valise crée un mini-suspense, ce qui ajoute une dimension captivante à la chronologie du film. Cette première partie met en place le scénario en introduisant les enjeux et en suscitant l’intérêt du spectateur pour la suite de l’histoire.

La deuxième partie du film établit le cadre et la situation dans laquelle évolue l’histoire. Elle se déroule dans un environnement défavorisé, un quartier urbain au caractère street et légèrement ghetto. Nous avons particulièrement apprécié les plans de suivi et les mouvements de caméra qui donnent vie à cette scène. Nous les avons interprétés pour symboliser l’évasion. De plus, le travelling dynamise efficacement le film en ajoutant un élément de mouvement et d’excitation à l’intrigue. Cette partie du film permet aux spectateurs de s’immerger davantage dans l’univers du Wom et de ressentir l’atmosphère unique de cet endroit urbain.

La troisième partie est sans doute l’une des plus intéressantes, car c’est à ce moment-là que nous le contenue de la valise mais également la fabrication du Wom, depuis les étapes préliminaires jusqu’au coulage de la résine. Cyril s’engage dans un processus créatif intensif, chaque geste étant méticuleusement capturé par la caméra. Son jeu d’acteur est strict et cohérent, manifestant un déséquilibre ou une souffrance intérieure alors qu’il façonne cette œuvre d’art unique. Les expressions sur son visage et les gestes qu’il accomplit trahissent une tension palpable, reflétant l’importance de cette étape cruciale. Le mystère qui entoure la transformation de la résine et de l’argent en Wom ajoute une couche d’intrigue, laissant les spectateurs curieux de voir le résultat final.

La quatrième partie est la dernière ligne droite, le ponçage. Les couleurs sont plus chaudes et plus vivantes, comme si Cyril était soulagé de terminer son œuvre. Les derniers plans se déroulent dans une certaine douceur, soutenue bien sûr par le Wom, grâce à ses courbes typiques et son caractère généreusement amical. Ce moment de création finale est capturé avec une attention méticuleuse aux détails, montrant chaque geste de Cyril alors qu’il perfectionne son chef-d’œuvre, révélant sa passion et son dévouement pour l’art. Les spectateurs peuvent ressentir l’émotion qui se dégage de cette scène, où l’artiste se connecte profondément avec son travail, transformant de simples matériaux en une œuvre d’art exceptionnelle. Le Wom, avec son mélange unique de résine et d’argent, brille de façon éclatante dans la lumière, ajoutant une touche magique à cette scène finale, symbolisant à la fois la réalisation de l’artiste et la transformation de l’argent en une véritable œuvre d’art.